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24 septembre 2019 : Institut Pasteur : s’attaquer au parasite responsable de la Malaria

24 septembre 2019 : Institut Pasteur : s’attaquer au parasite responsable de la Malaria

La résistance aux agents anti-microbiens est un enjeu de santé publique majeur. L’Institut Pasteur s’y attaque en s’appuyant sur son expertise multidisciplinaire qui va de la chimie à la biologie, en passant par la recherche clinique.

Et l’Institut Pasteur suit deux approches : l’une vise à comprendre les mécanismes de résistance, à suivre et à modéliser la diffusion pour éviter la transmission, d’améliorer le diagnostic et de proposer des mesures de contrôle. Le deuxième axe porte sur le développement de stratégies innovantes, en identifiant de nouvelles cibles comme l’épigénétique et en essayant de trouver de nouvelles thérapies et stratégies pour trouver, par exemple, les virus qui tuent les bactéries.

Avec d’autres chercheurs, Paola Arimondo, responsable de l’unité de Chimie biologique épigénétique à l’Institut Pasteur cherche de nouvelles pistes pour s’attaquer à la Malaria. Et ceci en s’intéressant à l’épigénétique.

« En fait, la Malaria est portée par un parasite qui se trouve dans le moustique. Les moustiques qui sont porteurs de ce parasite vont infecter l’Homme. Le parasite va passer d’abord dans le foie, ensuite dans le sang. Ce parasite passe dans des environnements très différents. Il se transforme à chaque fois et tout ceci est accompagné, entre autres, par des modifications qui s’appellent l’épigénétique. L’épigénétique ne change pas la séquence de l’ADN. C’est un manuel d’instruction où les mots sont les bases de l’ADN. L’épigénétique ne touche donc pas à l’information mais va dire à la cellule quelle information lire, quel chapitre lire. Et donc, l’impact de l’environnement est très important. Une cellule du foie et une cellule du cerveau vont lire des chapitres différents. Et le parasite en passant chez le moustique, l’Homme, dans ses différentes parties (le foie et le sang) va changer. Il y a des modifications épigénétiques. »

C’est pourquoi, grâce à sa connaissance de l’épigénétique, l’Institut Pasteur travaille sur de nouveaux traitements contre le parasite responsable de la Malaria.

« On s’intéresse à développer des molécules chimiques grâce à ces modifications épigénétiques pour tuer le parasite parce qu’il est dépendant de ces modifications pour pouvoir vivre pendant son cycle de vie et pouvoir tuer spécifiquement le parasite. Le parasite pour vivre chez l’Homme, il a besoin des ces modifications épigénétiques. Et si on inhibe ces modifications, on peut tuer le parasite. Et ce qui est intéressant, c’est qu’aujourd’hui, on a des résultats sur les souches résistantes et cela, c’est grâce au réseau international de l’Institut Pasteur. On travaille par exemple avec nos autres laboratoires comme au Cambodge qui a des souches résistantes et en collaboration, on teste nos composés sur ces souches résistantes. »

Pour en savoir plus, une journée découverte est organisée le 12 octobre. Le Grand public va pouvoir discuter directement avec ces chercheurs. Et pour contribuer à financer son fonctionnement, l’Institut Pasteur faire un appel au don, comme tous les ans. Il lance ainsi la 13e édition de Pasteurdon qui aura lieu du 9 au 13 octobre 2019. Une nouveauté cette année : un défilé de blouses customisées et des animations de graffeurs.

 

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